6 octobre 2007
C'est l'automne, j'ai enfilé mon manteau, prit
C'est l'automne, j'ai enfilé mon manteau, prit mon parapluie.
Et plus j'y pense, moins j'ai l'impression d'avoir changé.
On reste marqué, on s'adapte.
On scande des «j'ai tellement changé c'est pas possible»,
mais pour qui est-ce vrai?
Vous êtes toujours les mêmes.
C'était moi, à 3 ans, qui refusait de mettre des salopettes, c'était moi à la maternelle qui jouait avec mes amis imaginaires, c'était moi à 11 ans qui n'écoutait pas durant mes cours parce que je préférais écrire dans mon journal, c'est encore moi aujourd'hui qui me couche à minuit tous les soirs de la semaine et qui me plaint ensuite d'être fatiguée.
C'est toujours moi; insomniaque, enfantine, collectioneuse, solitaire, compulsive, triste, heureuse, catégorique, dans le métro à capoter parce que j'ai réussi à me dénicher le cd de Klaxons à la bibliothèque, épuisée, ambitieuse, peut-importe.
Vous connaissez l'histoire.
Partir et revenir.
Mais ça revient toujours au même,
il faut se faire confiance, manger du gâteau, rire.
Et tout ira bien.
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